Archéologies et Sciences de l'Antiquité (ArScAn)

Au total, l’UMR regroupe 207 membres permanents (182 hors Emérites). Ce vaste effectif est structuré sous la forme de 12 équipes scientifiques, d’une cellule administrative et d’un programme transversal. Les équipes internes ont un périmètre qui est défini par des aires chrono-culturelles ou des champs disciplinaires particuliers.
Insérées dans des réseaux scientifiques propres, bénéficiant de collaborations indispensables et d’une reconnaissance internationale, elles sont un lieu de formation privilégié pour les doctorants.
1. AnTET : Dans le paysage de l’archéologie de la préhistoire sur le territoire national, AnTET reste un acteur essentiel pour la moitié nord de la France, dans le contexte d’une érosion des compétences sur le Paléolithique inférieur et moyen dans les universités.
2. OrAM : Cette équipe embrasse le Proche-Orient aux époques hellénistique et romaine, et étend son aire géographique de la vallée du Nil à la vallée de l’Oxus, sur une période élargie à l’Antiquité finissante et à la veille de l’Islam. Quant aux méthodes d’investigation et tout en restant centrée sur l’étude de la culture matérielle et de l’archéologie urbaine ou des territoires, l’équipe s’ouvre à la philologie et à l’épigraphie.
3. Archéologies Environnementales : trois principaux axes structurent les actions de cette équipe :
- les ressources et les matières des artéfacts, écofacts et géofacts, et leurs milieux d’exploitation.
- l’étude de l’aménagement et de l’organisation des espaces (ruraux, agro-pastoraux et forestiers, ou milieux urbains) à des temporalités multiples
- la transformation des milieux et les dynamiques environnementales et sociétales.
4. Asie Centrale : Les recherches de cette équipe s’articulent sur les voies d’échange nord-sud et est-ouest, en cultivant un ancrage renforcé dans le domaine de l’archéologie de l’Asie du Haut Indus et aux régions trans-himalayennes.
5. Archéologie de la Gaule Antique et Moyen Âge : le monde romain et l’Occident médiéval, ainsi que l’histoire environnementale antique et les productions liées aux arts du feu, l’exploitation des ressources qui leur sont associées constituent le cœur des programmes développés dans cette équipe qui accroit son continuum chronologique de l’Antiquité vers le Moyen-Âge.
6. HAROC : L’histoire de la culture matérielle et des savoirs au Proche-Orient, de l’Égypte, au Zagros permettent à cette équipe de développer ses recherches sur les grands empires mésopotamiens, achéménides ou hellénistiques et de mener des études lexicographiques sur le vocabulaire de la culture matérielle et des techniques, sur la question du genre et du rôle économique des femmes dans la société mésopotamienne.
7. LIMC-ESPRI : L’iconographie mythologique et religieuse antique, l’histoire et la vie de plusieurs collections, de l’histoire de l’art, ainsi que des chantiers de terrain, localisés en Grèce centrale ou dans les régions pontiques, ou encore l’étude de collections muséales égyptiennes apporteront de nouvelles données et de la matière pour de futurs travaux de cette équipe.
8. Archéologie du monde grec et Systèmes d’Information : Les domaines explorés par cette équipe concernent les arts figurés et l’architecture, l’artisanat, des matériaux et des techniques, pour mener une anthropologie des techniques aux marges septentrionales et méridionales du monde grec.
9. Mondes grecs archaïques et classiques : L’étude de la culture matérielle du monde grec antique constitue le cœur d’activité de cette équipe.
10. Protohistoire égéenne : La dynamique de l’équipe se confirme, d’un côté, avec le prolongement des deux chantiers de Dakili Tash (Grèce continentale) et Malia (Crète), où de nouvelles opérations notamment en matière d’archéologie portuaire et sous-marine seront menées, d’autre part, avec le renouvellement des enquêtes sur les techniques agricoles et artisanale en Tunisie. Une réorganisation et un rééquilibrage des thématiques de l’équipe se feront en accord avec les nouveaux axes de l’UMR (étude des chaînes opératoires et de l’anthropologie des techniques, de l’environnement et de l’habitat, de l’économie et de la société).
11. THEMAM : l’équipe se caractérise par une diversité de ses champs disciplinaires, par un large spectre chronologique et un investissement dans la transition entre l’Antiquité tardive et le haut Moyen Âge. L’étude des manifestations diverses de la parole antique s’accompagnera de celle des représentations auxquelles elle donne lieu (théâtre, rhétorique, poésie…), en faisant de la dimension rhétorique de la parole un objet d’étude, sans négliger la dimension descriptive ou les rapports que la parole entretient avec l’iconographie. D’autres thématiques proposeront une réflexion sur les rapports existant entre parole et pouvoir ou encore les mécanismes qui président à la création au sein des sociétés antiques et médiévales.
12. VEPMO : Axée sur l’étude des changements environnementaux, des innovations techniques et des productions artisanales, ou encore des transformations sociétales et des mutations survenues dans les grands États du Proche-Orient ou en marge des grands royaumes, en Urartu ou Assyrie cette équipe développe une expertise des sites archéologiques ayant souffert des conflits récents ou encore des antiquités provenant des marchés illicites, en collaboration avec des musées et des organismes spécialisés dans la lutte contre le trafic des antiquités.
Élaborés collectivement, évolutifs, largement ouverts sur l’ensemble des sciences humaines, les axes incitent à un travail commun au-delà des frontières chronologiques ou géographiques propres aux équipes. Lieux de rencontre des membres de l’UMR, ces projets sont portés par au moins deux équipes internes, ou plus. La richesse des réponses, et leur originalité, naît de l’interaction des traditions de recherche et de la pluralité des approches mises en œuvre sur tous les faits et les concepts traités. Actuellement 5 axes ont été définis 1. Penser l’archéologie : Histoire, épistémologie et méthodologie, 2. Spatialités : Territoires, frontières, fait urbain 3. Matérialité : Matériaux, gestes, objets, 4. Sociétés : pratiques, expressions, représentations. Les quatre axes seront stables tout au long du prochain quinquennal, mais les actions au sein de chaque axe auront des durées variables et des perspectives d’aboutissement différentes.
Le Programme partagé « ArcheoFab » mobilise des chercheurs d’au moins sept équipes de l’UMR et il est largement ouvert à des partenariats extérieurs. Initialement développé autour de la dynamique de l’occupation de l’espace du Bassin parisien, ce programme se fonde aujourd’hui sur un questionnement méthodologique commun aux diverses aires chrono-culturelles explorées dans les équipes et aux développements des outils d’acquisition et de traitement de données. Ce programme partagé se défini comme une ressource documentaire et méthodologique à partager avec les autres unités de recherche travaillant sur la même aire géographique. Ses activités se développent maintenant essentiellement dans le cadre d’un consortium de l’IR* Huma-Num « Projet Time Machine » autour de la thématique des référentiels géohistoriques.

Matériel lithique - Analyse des sols - Restes archéologiques végétaux - Restes archéologiques osseux (archéofaune) - Céramique (tessonnier) - Données géohistoriques (Fabrique numérique du passé) - Numériques

Actions de médiation en archéologie à destination du grand public et des publics scolaires

Université de Paris 1 - Université de Paris 8

Paris-Val d'Oise ; Seine-Saint-Denis ; Val-de-Marne ; Ville d'Orange ; Communauté urbaine de Chartres ; INRAP DRAC ; Ministère de la Culture ; MAN ; Bibracte

Approches historiques collaboratives (ex : avec la société civile Bagnères de Bigorre ; avec les communautés de recherche Fabrique numérique du passé, Open historical Map ; avec les communautés métiers du réseau des cartes archéologique Franciliennes - Recif).
Un groupe de travail du consortium Projet Time Machine de l'IR* Huma-Num a été mis en place sur la question du collaboratif et du contributif dans le cadre de la constitution de bases de données géohistoriques.

https://hal.archives-ouvertes.fr/ARSCAN

Voir : http://www.arscan.fr/publications-ressources/multimedia/

Le traitement des données et le dialogue induit par leur transmission, dans une perspective de médiation culturelle, mais aussi de valorisation des sites, des monuments et des collections, ou parfois l’action de sauvetage, voire de réparation, ont été effectuées sur des terrains où ArScAn a joué un rôle de pointe, menant des actions spécifiques sur le patrimoine archéologique des pays d’Orient en guerre qui sont l’un des cœurs de sa recherche (Syrie, Irak, Yémen, Afghanistan, Arménie, Liban…). L’action est fondée, en externe, sur une collaboration soutenue avec les équipes et laboratoires de sciences physiques, chimiques et biologiques et sur un investissement massif dans les programmes d’appel d’offre régionaux (DIM Map puis DIM PAMIR) ou encore dans le cadre des deux LabEX auquel ArScAn est associé (« Les passés dans le présent » et « DynamiTe »).

http://www.arscan.fr/publications-ressources/ressources-electroniques/